Bébé Thomas

Et finalement, après 38 semaines de grossesse, bébé Thomas est né le 24 octobre 2012.

L'accouchement a été difficile pour mon petit homme. Je ne veux toutefois pas rentrer dans ces détails plus difficiles. L'important est qu'aujourd'hui, il va bien et qu'il est enfin parmi nous.

Les dernières semaines ont été magiques. Je n'arrive toujours pas à y croire, je sais combien je suis chanceuse. Dans les premiers temps, j'étais incapable de chanter une berceuse à mon bébé sans me mettre à pleurer de joie. J'ai TELLEMENT souhaité chanter une berceuse à mon enfant et maintenant, ça y est, je peux le faire!

Il y a eu des moments où le fait de devoir passer par un don d'ovules me mettait en colère. Pourquoi je n'arrivais pas à avoir un enfant avec mes propres ovules alors que tout le monde (ou presque) y arrive! Pourquoi la FIV classique ne pouvait pas marcher pour moi? Il y a eu d'autres moments où je me suis demandée comment je réagirais face à ce bébé qui n'aurait rien de moi. Et bien, toutes ces questions, ces colères, ces inquiétudes ont disparu à l'instant même où j'ai tenu mon bébé dans mes bras. Il n'est resté que l'amour, pur, fort et inconditionnel.

Alors, pour toutes celles qui se battent encore et qui se questionnent sur le don d'ovules, je vous encourage à prendre ce chemin. J'ai connu un vrai miracle grâce à cette approche! Je ne remercierai jamais assez ma fée donneuse (ainsi que son conjoint et ses enfants qui l'ont supportée dans sa décision) d'avoir permis ce miracle. Je remercie la vie de connaître ce grand bonheur. Et je souhaite à toutes celles qui se battent encore d'avoir droit à leur miracle, elles aussi!

C'est avec émotion que j'écris ces derniers mots car ce message sera le dernier de mon blog. L'histoire que je voulais raconter est maintenant terminée. En fait, elle ne fait que débuter, mais ce début marque la fin d'une époque. Je vais toutefois laisser le blog ouvert, car c'est en lisant l'histoire d'autres filles que j'ai réussi à tenir toutes ces années, à garder espoir, à voir que je n'étais pas seule dans mon combat. Alors, si mon histoire peut aider ne serait-ce qu'une personne, alors cela aurait valu la peine. Et je vais continuer à vous lire, mes copinautes de galère, car je ne vous oublie pas.

Que la vie vous soit douce...

Tout va bien

Force est de constater que je n'écris presque plus sur mon blog. Je voulais y mettre plus de nouvelles, laisser plus de traces de cet incroyable miracle que je vis depuis maintenant 28 semaines, mais je ne sais pas trop quoi écrire.

En fait, tout va bien! Tout va merveilleusement bien.

Ce qui m'a le plus surpris, dans mon début de grossesse, c'est la peur au ventre qui est restée longtemps, beaucoup plus longtemps que je l'imaginais. Pendant mes années de galère, je pensais réellement que la journée où j'obtiendrais enfin un test de grossesse positif allait devenir la plus belle journée de ma vie et que tout ce qui allait suivre n'allait être que bonheur absolu. J'ai été surprise que la réalité soit différente.

La journée où j'ai enfin vu deux lignes apparaître sur un foutu test de grossesse a effectivement été la plus belle de ma vie. Mais la suite n'a pas été celle qui j'imaginais. Une peur sourde, insidieuse et froide, s'est tranquillement installée en moi. Pendant de nombreuses semaines, j'ai eu vraiment peur que tout s'arrête, que tout s’effondre. Même lorsque mon hématome sous-chorionique s'est résorbé, même après mes tests pré-nataux de 12 semaines qui étaient beaux, même après l'écho de morphologie à 18s4j qui était parfait.

Au moment des échos ou de mes rendez-vous médicaux - en fait, quand je pouvais voir ou entendre mon bébé, j'étais rassurée pour quelques jours. Mais par la suite, la peur revenait. J'ai trouvé le temps long avant de sentir mon bébé bouger, surtout quand plein de filles autour de moi me disaient "Tu ne le sens pas encore?!?, Moi, j'ai senti mon bébé à ... 16, 18 ou 20 semaines" selon les expériences de chacune. Je n'arrivais pas à me débarrasser de mes craintes, à me projeter dans un avenir à trois. Et je ne comprenais surtout pas pourquoi je réagissais comme ça, après avoir attendu si longtemps ce miracle de la vie, pourquoi je n'arrivais pas à me réjouir complètement.

Et puis, finalement, quelque part sur la Costa del Sol, à 22 semaines et demie, j'ai senti un grand coup. J'ai dit à l'Homme: "Je crois que le bébé vient de bouger!!!". Il s'est tourné vers moi. J'étais alors en maillot de bain deux pièces, en train de me faire dorer la bédaine. Au même moment, il y a eu un autre grand coup qui m'a légèrement déformé le ventre. Nous nous sommes mis à rire tous les deux et j'ai senti un "plop" dans mon coeur. Il n'y avait plus de doute possible: j'étais bel et bien habitée par un petit homme bien vigoureux.

C'est réellement à partir de ce moment que l'expérience de ma grossesse a changé, que j'ai commencé à y croire, que j'ai commencé à me projeter, que j'ai commencé à planifier la venue d'un petit être dans ma vie, dans notre vie. Le fait de le sentir bouger tous les jours m'ancrent dans cette nouvelle réalité et me fait beaucoup de bien.

Depuis ce moment, j'apprécie chaque seconde, chaque instant de ce miracle. Je me rappelle qu'il n'y a pas si longtemps, Dr D. me disait que sans mère porteuse, je n'aurais jamais d'enfant. Et je suis aujourd'hui très précisément à 28 semaines de grossesse.

J'entame donc le dernier trimestre avec le coeur léger. Bien sûr, il y a des insomnies, des migraines difficiles à gérer avec seulement du Tylénol, des brûlements d'estomac, mais si vous saviez combien je m'en fous, combien j'accueille avec joie tous ces petits désagréments. Je les ai tellement, mais tellement attendus, ces petits malaises. Finalement, c'est peut-être pour ça que je n'écris pas souvent. Parce que je me sais dégoulinante de bonheur quand tant de filles restent encore sur le quai.

Alors, pour toutes celles qui continuent à se battre, sachez que je pense à vous et que je continue à prier pour vous.

Écho de morphologie

Encore une fois, je donne des nouvelles avec un peu, beaucoup de retard!!!
Vendredi dernier, soit à 18s4j, nous avions rendez-vous à l'hôpital pour notre échographie de morphologie. Je ne vous cacherai pas que les journées qui ont précédé cet examen ont été plus difficiles. C'est fou comme on a de la difficulté à se défaire du sentiment que quelque chose de négatif va finir par arriver après un long parcours en fertilité!

Je m'attendais à un échographie similaire à ce que nous avions vécu lorsque j'ai eu mes saignements. Nous avons donc été agréablement surpris par cet examen.

Au départ, la technicienne fait toutes les mesures. On nous explique clairement qu'il ne faut pas lui poser de questions pendant cette partie de l'examen.

Contrairement aux installations de ma clinique habituelle, il n'y a pas d'écran sur le mur devant la civière où je suis installée à l'hôpital. Il n'y a que l'écran de l'appareil lui-même. L'Homme, assis à côté de moi, voit donc très bien. Pour ma part, je dois me tordre le cou pour essayer d'apercevoir quelque chose. J'ai donc été agréablement surprise lorsque la technicienne a légèrement tourné son écran vers moi afin que je puisse voir moi aussi.

Tout au long de la première partie de l'examen, elle bougeait la sonde sur mon ventre et fixait l'écran lorsqu'elle avait une belle image. Ce que nous avons vraiment trouvé intéressant, c'est qu'elle apposait sur chaque image le nom de ce qu'on voyait. Nous avons donc pu suivre le déroulement de l'examen: tête, coeur, estomac, reins, fémurs, etc.

Une fois toutes ses mesures prises, elle a refait tranquillement le tour avec nous en nous montrant chaque partie: ses deux mains, ses deux bras, ses deux jambes, ses deux pieds, son coeur, sa tête, sa colonne vertébrale, ses côtes, etc. C'était vraiment magique. Tous les morceaux de notre petit bébé sont là et tout pousse bien.

Elle nous a ensuite demandé si nous voulions savoir le sexe.  Évidemment, nous voulions le savoir! Alors, faites un voeu...









C'est un garçon!

Nous étions très content d'apprendre que nous attendions un petit homme. En fait, nous n'avions évidemment aucune préférence entre une fille ou un garçon. Comme nous nous le disons une fois l'examen terminé, il n'y a pas 6 mois, nous étions en train de faire le deuil d'avoir un jour un enfant. Le médecin m'avait alors dit que, sans mère porteuse, il y avait peu de chance que j'ai un jour un enfant. Alors, tout ce qui nous arrive depuis tient réellement du miracle! Nous sommes tellement heureux, c'est vraiment difficile pour moi de l'exprimer en mot!
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Supers résultats

J'avais promis plus de nouvelles sur ma grossesse, eh bien, en voici...

Comme je l'ai déjà dit, nous avons décidé de faire ce qu'on appelle le test intégré comme dépistage pré-natal. Ce test comporte une première prise de sang à 12 semaines de grossesse, l'écho de la clarté nucale et une dernière prise de sang à 16 semaines. À la suite de tous ces examens, le résultat obtenu est une probabilité d'avoir les maladies suivantes: trisomie 21, trisomie 18 et spina bifida.

Le laboratoire où j'ai fait ces tests considère que le test est positif si la probabilité obtenue est de moins de 1/250. Par exemple, un résultat de 1/100 signifie que sur 100 bébés ayant obtenu le même résultat, il y en a un qui sera atteint d'une maladie donnée. Le médecin va alors souvent suggérer de réaliser d'autres tests pour avoir une idée plus précise de la situation. Si la probabilité est de plus de 1/250, on considère le test comme étant négatif. Il n'y a alors pas lieu de faire d'autres examens.

Évidemment, je simplifie ici pour les besoins du blog. Il y a de nombreuses questions éthiques liées au dépistage pré-natal. Chaque couple doit se questionner avant de choisir de faire ou non un tel dépistage. Il doit aussi évaluer le risque qu'il est prêt à assumer. Chacun est évidemment libre de décider ce qu'il considère comme étant le mieux pour lui.

De notre côté, nous avons choisi de faire un dépistage pré-natal. Nous n'étions pas particulièrement inquiet, puisque notre fée-donneuse n'avait que 31 ans au moment du don. Les risques associés à ces maladies sont souvent liés à l'âge de la mère, mais pas toujours.

Nous avons reçu hier les résultats. Le risque de trisomie 21 est de moins de 1/100 000, le risque de trisomie 18 est négatif (il n'y a pas de probabilité pour cette maladie) et le risque de spina bifida est de 1/4000. Puisque tous les résultats sont considérés comme négatifs, il n'y a pas lieu de faire d'autres tests plus poussés.

Nous étions donc très contents d'obtenir ces résultats. Une autre étape de passée!

Côté bedaine, et bien ça pousse! Je pense que je suis maintenant à l'étape où il y a de moins en moins d'ambiguité. Je n'ai plus vraiment l'air grosse, mais bel et bien enceinte! Et j'ai mis de côté en début de semaine mon dernier pantalon régulier que je portais encore.

Côté bébé, je commence à me demander si je le sens bouger. Plusieurs personnes me disent que si je me pose la question, c'est sûrement le bébé que je sens. Comme ça arrive encore très rarement, je ne suis pas encore complètement sure de mon coup! À suivre...

Tout va donc très bien. Je suis tellement heureuse! Mes collègues au travail me disent que j'ai l'air rayonnante et ma boss m'a dit que j'avais meilleur caractère depuis que j'étais enceinte (oups, je ne suis pas sure que c'est une bonne chose de se faire dire ça par son chef!!!) En fait, pour être exacte, elle a dit que j'étais plus smooth. Mais c'est vrai que le bonheur rend zen!!!

Réflexions sur mon blog

Je sais, je sais… j’ai été très absente dans les dernières semaines. En fait, j’étais en réflexion sur ce que j’allais faire avec mon blog.

Je dois effectivement faire une confidence. Avant de débuter mon propre blog, j’en lisais beaucoup. Et une chance que je les ai trouvés, ces blogs! Une chance que j’ai eu l’opportunité de suivre les histoires de toutes ces filles qui ont vécu l’infertilité, la FIV, le don d’ovules, etc. Elles m’ont beaucoup aidé tout au long de mon parcours et m’ont permis de ne pas me sentir seule avec mes joies, mes peines, mes espoirs, mes colères, mes beaux comme mes moins beaux sentiments…

Lorsqu’une de ces filles devenait enceinte, j’étais foncièrement et réellement heureuse pour elle. Après de si longs parcours, je ne pouvais que me réjouir pour ces filles. Souvent, après l’annonce de la bonne nouvelle, je poursuivais la lecture de leur blog quelques temps. Toutefois, je finissais très souvent par en abandonner la lecture. C’était tout simplement trop dur et j’avais beaucoup de difficultés à me retrouver dans les petits soucis et les grandes joies liés à la grossesse. Et quelques fois, les vagues de résultats positifs qui pouvaient submerger la blogosphère me laissaient l’amer sentiment d’être la seule à rester sur le quai.

C’est donc en pensant à toutes ces copinautes qui galèrent toujours que je ne savais plus trop quoi faire avec ce blog. J'hésitais à y parler trop longuement de ma grossesse. J’ai même sérieusement pensé à fermer le blog.

Toutefois, en relisant mon premier message, je me suis rappelée pourquoi j’ai débuté ce blog. Je voulais un endroit pour que mes ami(e)s et les membres de ma famille puissent prendre de mes nouvelles. Et surtout, je voulais pouvoir me rappeler de notre histoire afin de pouvoir la raconter un jour à mon enfant.

Ainsi, j’ai finalement décidé de poursuivre mon blog. Je vais donc nécessairement y parler de ma grossesse, de l’incroyable bonheur que je vis actuellement alors que je sens de plus en plus la vie grandir en moi.

Pour mes copinautes qui poursuivent leur combat, je vais continuer à vous suivre. Et sachez que si vous arrêtez la lecture de mon blog, je vais réellement comprendre. Je continue à prier pour vous, afin que chacune d’entre vous ayez droit à votre miracle.

Pour ma famille, mes ami(e)s ainsi que ceux et celles qui continueront à me suivre, je vais tenter d’être plus assidue. Ce blog pourra donc redevenir un endroit pour avoir de nos nouvelles. Par contre, force est de constater que j'ai plus le besoin d'écrire dans les moments difficiles que lorsque tout va bien. Mais comme je trouve que les semaines passent à la vitesse de l’éclair et que je veux m’assurer de me souvenir de tous ces moments magiques, je vais m’efforcer de donner régulièrement de nos nouvelles.

Des nouvelles de l'intérieur

Aujourd'hui, j'avais mon rendez-vous de suivi de 16 semaines. Déjà 16 semaines de passées, c'est fou!

Pas d'écho aujourd'hui, seulement l'écoute du coeur avec un Doppler. Dès que le médecin a déposé la sonde sur mon ventre, on a entendu une incroyable musique, un beau battement cardiaque, bien fort (bon, vous allez probablement vous dire que le volume de sa machine devait tout simplement être élevé, mais moi, je me suis dit que mon bébé était super fort!).

Je n'arrivais pas à croire que ce son-là venait de mon ventre. On dirait que ça m'a aidé à réaliser que je portais la vie en moi. J'ai vraiment un bébé dans mon ventre et vous pouvez pas savoir combien ça m'a bouleversé. En fait, j'ai pas vraiment de mots pour décrire cette sensation-là. Après l'avoir tant attendu, il y a aujourd'hui un bébé dans mon ventre et je n'arrive pas à croire à ma chance!

Assise dans la voiture après mon rendez-vous, j'ai réalisé que c'était la première fois que j'entendais le coeur de mon bébé. À tous mes rendez-vous précédents, je l'ai vu battre à l'écran, mais il n'y avait jamais de volume. C'est vraiment un son incroyable.

Bon, comme vous pouvez le constater, je suis complètement gaga depuis ce matin.

Je ne sais pas pourquoi le son du coeur de mon bébé m'a tant touché par rapport aux échos que j'ai eu dans les semaines précédentes. Peut-être parce qu'à tous mes échos, on s’inquiétait de l'hématome, on n'osait pas trop y croire de peur que tout s'arrête. On dirait que ça devient de plus en plus réel (enfin!) dans ma tête et dans mon coeur.

Sur un tout autre sujet, je suis désolée du long silence radio sur mon blog. En fait, je ne sais plus trop quoi faire avec ce blog. Mais je vous reparlerai de tout cela dans un autre message. Ce soir, je vais simplement profiter de la vague de bonheur sur laquelle je surfe depuis ce matin.

Commencer à respirer mieux...

Nous avons eu notre rendez-vous en fin de journée. Et c'était un bon rendez-vous... yé!

Dans les premières minutes de l'écho, notre petite crevette... enfin non, je devrais dire notre petit bébé, parce qu'il ou elle ne ressemble plus du tout à une crevette, mais bien à un p'tit bébé... était bien tranquille, couché sur le dos. Il a laissé tout le temps nécessaire au médecin pour qu'il mesure aisément la clarté nucale, qui est belle selon notre médecin, et pour qu'on voit bien son os nasal.

À un moment, j'ai demandé au médecin si c'était lui qui bougeait la sonde ou si c'était le bébé qui bougeait. Il nous a dit que c'était bel et bien le bébé qu'on voyait bouger. Et tout à coup, il s'est complètement retourné sur le côté et il s'est mis a agité la main. On a vraiment bien vu ses mouvements, c'était incroyable! Nous n'arrêtions pas de rire, ce qui empêchait le pauvre médecin de faire son travail. C'était tellement magique.

Pour l'hématome, le médecin a regardé rapidement. Il y avait peut-être une zone où il pensait voir un peu de sang, mais il disait que ce n'était pas vraiment évident. Son opinion à lui sur la question était très claire: si la grossesse est due pour continuer, elle va continuer; si elle n'est pas due pour continuer, peu importe ce que je vais faire, elle va se terminer. Pour lui, le signe le plus important est les saignements. Il recommande un arrêt de travail jusqu'à une semaine après la fin des saignements. Considérant que ça doit faire un bon trois semaines que je n'ai pas eu de saignement, il m'a dit que je pouvais retourner au boulot et reprendre mes activités habituelles.

Je ne pouvais souhaiter de meilleures nouvelles. Tout est beau, la grossesse se déroule bien et l'hématome semble avoir beaucoup diminué, voire même disparu. Je vais donc profiter de ma dernière journée de congé demain et me préparer à reprendre ma vie habituelle dès lundi prochain.

Par la suite, j'ai eu ma première prise de sang pour le test intégré (dépistage prénatal). J'ai une prochaine prise de sang dans 3 semaines et je revois mon médecin dans 4 semaines. D'ici là, on continuera notre petit bonhomme de chemin.

En sortant de la clinique, j'ai vraiment senti que je respirais mieux, que je pouvais commencer à penser à mon bébé à venir, que je pouvais réellement me réjouir. Aujourd'hui était une bonne journée chez les "sans cigogne".