Depuis notre dernier échec en FIV et depuis notre rendez-vous avec notre médecin à la mi-juin, l’Homme et moi sommes littéralement au bout du rouleau. Nous sommes épuisés, nous ne sommes plus capables de parler ou d’entendre parler de traitements de fertilité, de don, d’adoption ou de quoique ce soit s’approchant. Nous avons besoin d’une pause.
À la mi-juin, l’infirmière de l’hôpital nous a demandé de réfléchir et de la rappeler une semaine plus tard avec notre réponse : ferons-nous notre 4è et dernière FIV avec mes ovules ou avec un don d’ovules ? Une semaine plus tard, je l’ai rappelé pour lui dire que le délai était beaucoup trop court, que nous avions besoin de plus de temps pour y réfléchir. Je lui ai demandé de nous laisser jusqu’au mois d’août pour donner notre réponse.
Comme je l’ai écrit hier, l’idée du don d’ovules a fait son chemin dans nos têtes et dans nos cœurs, mais cela n’est pas aussi simple que ça. Il faut aussi trouver une donneuse et cela nous semble vraiment au-dessus de nos forces.
L’Homme et moi avons finalement pris une décision : je vais mettre quelques annonces sur différents sites Internet pour tenter de trouver une donneuse. Si nous n’avons pas reçu de réponses d’ici la fin de l’été, nous ferons notre dernière FIV avec mes ovules. Si nous trouvons une donneuse, nous irons avec la FIV-do (FIV avec don d’ovules).
Étant complètement vidée, la seule chose que je suis capable de faire être d’attendre des réponses à mes annonces. Je ne peux pas faire plus, je n’ai pas la force d’être plus proactive dans mes recherches.
Je ne suis pas particulièrement croyante, mais en dernier recours, j’ai demandé à la vie de mettre sur mon chemin une fille extraordinaire qui serait prête à faire cet incroyable don de vie pour nous. Je recherche une fille qui a déjà complété sa famille et qui désire faire ce don pour des raisons de cœur.
Alors, on se croise les doigts et on attend…