samedi 12 janvier 2013

Bébé Thomas

Et finalement, après 38 semaines de grossesse, bébé Thomas est né le 24 octobre 2012.


L'accouchement a été difficile pour mon petit homme. Je ne veux toutefois pas rentrer dans ces détails plus difficiles. L'important est qu'aujourd'hui, il va bien et qu'il est enfin parmi nous.

Les dernières semaines ont été magiques. Je n'arrive toujours pas à y croire, je sais combien je suis chanceuse. Dans les premiers temps, j'étais incapable de chanter une berceuse à mon bébé sans me mettre à pleurer de joie. J'ai TELLEMENT souhaité chanter une berceuse à mon enfant et maintenant, ça y est, je peux le faire!

Il y a eu des moments où le fait de devoir passer par un don d'ovules me mettait en colère. Pourquoi je n'arrivais pas à avoir un enfant avec mes propres ovules alors que tout le monde (ou presque) y arrive! Pourquoi la FIV classique ne pouvait pas marcher pour moi? Il y a eu d'autres moments où je me suis demandée comment je réagirais face à ce bébé qui n'aurait rien de moi. Et bien, toutes ces questions, ces colères, ces inquiétudes ont disparu à l'instant même où j'ai tenu mon bébé dans mes bras. Il n'est resté que l'amour, pur, fort et inconditionnel.



Alors, pour toutes celles qui se battent encore et qui se questionnent sur le don d'ovules, je vous encourage à prendre ce chemin. J'ai connu un vrai miracle grâce à cette approche! Je ne remercierai jamais assez ma fée donneuse (ainsi que son conjoint et ses enfants qui l'ont supportée dans sa décision) d'avoir permis ce miracle. Je remercie la vie de connaître ce grand bonheur. Et je souhaite à toutes celles qui se battent encore d'avoir droit à leur miracle, elles aussi!

C'est avec émotion que j'écris ces derniers mots car ce message sera le dernier de mon blog. L'histoire que je voulais raconter est maintenant terminée. En fait, elle ne fait que débuter, mais ce début marque la fin d'une époque. Je vais toutefois laisser le blog ouvert, car c'est en lisant l'histoire d'autres filles que j'ai réussi à tenir toutes ces années, à garder espoir, à voir que je n'étais pas seule dans mon combat. Alors, si mon histoire peut aider ne serait-ce qu'une personne, alors cela aurait valu la peine. Et je vais continuer à vous lire, mes copinautes de galère, car je ne vous oublie pas.

Que la vie vous soit douce...