Hier, je vous parlais de Louise et de son analogie avec le marathon.
Elle m'a aussi laissé une phrase pour m'aider à me centrer.
"Je n'ai pas de temps à perdre avec ça!"
Je m'explique.
Dans les derniers mois, j'ai beaucoup pensé aux "et si ça ne marchait pas", "et si nous n'avions jamais d'enfants" et aux "comment vais-je faire pour continuer à respirer, à vivre", "comment vais-je faire pour (re)trouver un sens à ma vie".
J'appréhendais le choc, la vague de douleur, la peine, le deuil.
Comme je le disais dans mon message d'hier, Louise m'invitait vendredi dernier à me recentrer, à ne plus m'éparpiller, à rassembler toute mon énergie et tout mon espoir vers un seul but: la FIV-do en cours.
C'est pourquoi elle m'a suggéré, à chaque fois que des idées du style "et si ça ne marchait pas" montait dans mon esprit, de me dire "oui, c'est une possibilité; mais là, actuellement, je n'ai pas de temps à perdre avec ça" et de remettre cette idée dans un p'tit tiroir de mon cerveau.
SI, et seulement si, j'en arrive là, je regarderai les options et je ferai face au deuil. Mais maintenant, je ne pense plus à ça, je me concentre sur l'espoir, sur un endomètre parfait, sur de magnifiques embryons, sur une belle grossesse et sur un (ou deux) magnifique(s) bébé(s) qui arriva(eront) juste à temps pour les 40 ans de l'Homme.
Et encore merci à vous pour tous les messages d'encouragement reçus par courriels, par téléphone ou sur mon blog. Je sens vraiment qu'on ne courre pas tout seul, que la foule est dernière nous et ça me donne des ailes...